La visibilité, réduite à quelques centaines de mètres, était très médiocre jeudi dans le secteur de Groix, a souligné la préfecture maritime de Brest.
Vers 15h30, le centre régional opérationnel de secours et de sauvetage (CROSS) d'Etel a reçu un appel de ces deux personnes, expliquant qu'elles étaient perdues dans la brume entre Groix et le continent.
L'embarcation ne disposant pas d'une radio VHF, les deux occupants du canot pneumatique semi rigide ont utilisé un téléphone portable pour appeler le CROSS. Ils ne disposaient pas non plus de GPS mais seulement d'un compas. Les recherches ont alors été déclenchées, sans que puisse être utilisé un hélicoptère en raison de la brume.
L'embarcation retrouvée vide
Peu après 15h50, le contact téléphonique a été rompu, rendant difficile la localisation via l'opérateur téléphonique. Une vedette de la SNSM (sauvetage en mer) est arrivée en renfort. Elle était auparavant mobilisée pour assister un voilier qui avait également connu des difficultés de navigation dans le même secteur à cause de la brume.
L'embarcation pneumatique a finalement été repérée en mer, vide, peu avant 18 heures. La femme a été retrouvée à 18h15, l'homme peu de temps après, dans l'eau et inanimés. Selon les premiers éléments, l'homme ne portait pas de gilet de sauvetage, la femme en portait un mais dégonflé. Leur décès a été constaté vers 21 heures.
Selon «Ouest-France», l'embarcation «portait la trace d’un impact sur l’étrave à tribord, ce qui atteste la thèse d’un contact avec les rochers».
Un voilier dérive six jours en Méditerranée
Deux navigateurs, un homme de 53 ans et une femme de 41 ans, ont été retrouvés mercredi sains et saufs sur leur voilier à 150 km au large de Toulon, après avoir dérivé six jours depuis Sète (Hérault). Vendredi, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Méditerranée (Crossmed) reçoit un appel de détresse du «Seychelles III» une embarcation de 9 mètres de long, qui venait de quitter le port sétois alors que le vent souffle à près de 80 km/h sur le golfe du Lion.
Un important dispositif de recherches est alors déployé: un hélicoptère Dragon 34 de la Sécurité civile, un autre de la gendarmerie et une vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) sillonnent la zone de recherches mais sans succès. Ce n'est que mercredi, à la tombée de la nuit, que le voilier est repéré par un avion de type Falcon 50 participant à des manœuvres militaires en Méditerranée. Sur le pont, les deux naufragés avaient bricolé un SOS avec les moyens du bord. Ils ont été hélitreuillés et transportés à l'hôpital de Toulon en bonne santé. Les causes de cet incident n'ont pas encore été déterminées.
Enregistrer un commentaire
Réagissez vite