Des questions se posaient aux enquêteurs car un film plastique entourait son visage, film lui-même fixé avec du scotch.
Cela «a été fait soigneusement» et on a «du mal à penser que quelqu'un le lui a fait de force», a précisé une source judiciaire. Le parquet de Meaux pourrait ouvrir une information judiciaire, pour recherches des causes de la mort.
Les résultats des analyses toxicologiques sont attendues, afin de vérifier si le policier avait de la drogue dans le sang. L'arme de service du policier a été retrouvée dans la voiture, mais les enquêteurs doivent encore déterminer si c'est elle qui a servi à tirer le coup de feu mortel.
Sa disparition était jugée «inquiétante»
Tentative de suicide par étouffement suivie d'un tir mortel ou acte criminel, «toutes les pistes restent ouvertes», précisent les policiers, soulignant qu'aux abords du lieu où a été découvert le corps, «rien n'indique ni n'exclut la présence de quelqu'un d'autre».
Le policier n'avait pas réapparu depuis au moins deux jours, et sa disparition était considérée comme inquiétante. C'est sa mère qui l'avait signalée, depuis Bourg-en-Bresse (Ain). Le fonctionnaire de 34 ans, domicilié à Saint-Maur (Val-de-Marne), était affecté à la brigade spéciale de gymnastique de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à Paris.
Pour retrouver sa trace, les policiers ont analysé les données du téléphone du policier, cherchant les dernières bornes activées, c'est-à-dire celles avec lesquelles son appareil avait communiqué.
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