Samedi en milieu de journée, «un homme a cassé des chandeliers, une statue, ouvert le baptistère et endommagé l'autel» de l'église, a témoigné le diocèse de Paris. Cet homme avait d'abord assisté à une messe et s'était fait remarquer en «s'esclaffant en pleine célébration», a précisé l'adjoint au maire de l'arrondissement chargé de la sécurité, Geoffroy Boulard, qui s'est rendu sur place.
Des paroissiens l'ont surpris pendant la profanation et l'ont pris en chasse mais l'homme, qui n'a rien dit de ses motivations, a réussi à s'enfuir. Un suspect, brièvement interpellé, a finalement été mis hors de cause après des vérifications.
Plusieurs responsables politiques ont condamné cette profanation sur Twitter, à l'image de l'adjointe au maire et candidate PS aux municipales, Anne Hidalgo, ou le député vert François de Rugy.
Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de profanation commis au sein de l’Eglise Sainte-Odile (17e) : http://t.co/CDjKMG3ANc
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 5 Janvier 2014
Comme je l'avais fait lorsque la cathédrale de #Nantes avait été tagguée je condamne naturellement le saccage à l'Eglise Sainte-Odile #Paris
— François de Rugy (@FdeRugy) 5 Janvier 2014
A l'inverse, les Femen, à l'origine de multiples profanations d'églises, ont, en réaction à notre article, refusé de condamner cet acte :
Si cet acte à une idéologie derrière, FEMEN "ne le condamne pas". Destroy churches, build democracy! http://t.co/VVC8RIrfgN
— FEMEN France (@Femen_France) 5 Janvier 2014
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