Les militaires l'avaient interpellé samedi, peu après qu'il ait provoqué un accident avec délit de fuite en état d'ébriété.
Il a été placé en «garde à vue dégrisement » le temps de faire passer les effets de l'alcool et au petit matin, les gendarmes n'ont pu que constater son décès. Le défunt n'aurait pas précisé aux enquêteurs qu'il était malade ou qu'il suivait un traitement médicamenteux particulier. Selon sa famille, en revanche, son épouse a prévenu les gendarmes qu'il était cardiaque.
Lors de ce type de procédure, les forces de l'ordre sont contraintes d'amener le suspect à l'hôpital avant de le priver de liberté. Et durant les heures de dégrisement, il doit être surveillé régulièrement et l'on doit lui proposer de l'eau. Une enquête sur les circonstances de la mort est en cours. Le procureur de Versailles, Vincent Lesclous, ne souhaite faire aucune déclaration sur cette affaire.
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