Affaibli par un AVC survenu il y a de cela près d’un an, l’homme, âgé de 77 ans, n’est apparu que deux fois publiquement depuis. Absent de sa propre campagne politique pour les présidentielles, il a néanmoins été réélu le 17 avril avec 81% des voix.
Durant trois minutes ce lundi, Bouteflika a néanmoins répété, d’une voix presqu’inaudible, la main droite posée sur le Coran, le texte du serment lu par le président de la Cour Suprême. Il a ensuite ajouté une très brêve allocution, au cours de laquelle il a qualifié l’élection du 17 avril de « grande victoire de la Nation« .
Diffusé en direct à la télévision, le serment de Bouteflika a confirmé aux Algériens que leur président, élu à la tête du pays depuis 1999, est extrêmement diminué par ses ennuis de santé. Avant de prêter serment, ce dernier avait passé en revue un détachement de l’armée, à l’extérieur du Palais, assis dans son fauteuil et les mains sur les genoux.
Après sa déclaration, le président a ensuite été accueilli chaleureusement dans une salle du Palais par de nombreux invités, dont des ministres, parlementaires et diplomates.
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