Citant des sources concordantes, l'AFP rapporte que, le matin du 17 juin, l'une des présidentes de la cour d'assises des Yvelines a été victime d'une agression alors qu'elle sortait de son domicile. Elle aurait en effet été visée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD), arme non-létale utilisées par les forces de l'ordre au cœur de la polémique pour le nombre de blessés graves qu'elle a occasionnés, notamment lors du mouvement des Gilets jaunes.
Le pronostic vital de la magistrate n'est pas engagé, selon une source proche du dossier citée par l'agence de presse, mais elle a été blessé à la tête. La gravité de ses blessures n'était pas connue dans l'immédiat. Une autre source affirme que les agresseurs n'auraient choisi leur cible «par hasard», mais bien en raison de ses fonctions.
Les agresseurs sont toujours recherchés. Le parquet de Versailles a fait savoir qu'un important dispositif avait été mis en place par la section de recherche, chargée de l'enquête, pour les retrouver.
Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a dit sur Twitter apprendre «avec indignation et émotion l'agression de la présidente de la cour d'assises de Versailles». «Toutes les forces de l'ordre sont mobilisées pour retrouver les auteurs», a-t-elle ajouté, exprimant son «soutien à la magistrate, à sa famille et à la communauté judiciaire de Versailles».
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